Histoire de l'Algérie

Chronologie de la Préhistoire à l'indépendance

G. Gomez

 

 

 

" Aimez la vérité et la paix " (Zacharie 8,19 - Esaïe 39,8

 

J'ai essayé, bien que n'étant pas historien, de faire une petite chronologie de l'histoire de l'Algérie. Il est bien sur très difficile de résumer plusieurs siècles en quelques dates, mais celles que j'ai choisies me paraissent significatives. C'est un choix bien sur personnel mais il a le mérite de montrer autre chose que ce que montrent les médias actuels.

 

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1 . La Préhistoire

 

Paléolithique moyen

Peuplement atérien (gisement de Bir el Ater, dans les Némentchas, à 70 km au sud de Tébessa, à l'extrémité est du djebel Onk).

Néolithique ancien

«Escargotières » du Constantinois et du Sahara : collines de pierres, les Capsiens (Capsa, aujourd'hui Gafsa, Tunisie) sont mangeurs d'escargots.

Néolithique récent

Au Sahara (humide) : civilisation brillante (gravures et peintures rupestres du Tassili des Adjers).

 

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Gravures du massif Tassili n'Ajjer (Au coeur du sahara, les grands artistes de la préhistoire par Yvon Grena)

  

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2 . De l'arrivée des Berbères aux Romains 

 

Avant Jésus Christ

XVIe au IXe siècle

Les Berbères (descendants probables des Capsiens) entrent en contact avec les
"peuples de la mer" qui leur enseignent les techniques égéennes et anatoliennes ; ils s'organisent en tribus que les Grecs distinguaient sous le nom de libyques, numides ou maures. Le Sahara devient désertique et se vide.

XIIIe au VIIe siècle:

Les Phéniciens s'installent sur le littoral et fondent Carthage en Tunisie (814). Ils établissent des comptoirs à Cirta (= Qacentina = Constantine), Hippone ( Bone : 1250) et Alger. Ils exercent une domination économique et politique sur les populations berbères. L'intérieur est contrôlé par les chefs numides.

IIIe siècle

Pendant les guerres puniques entre les Romains et les Carthaginois, Masinissa, un chef numide allié à Rome, s'empare de Cirta. Cette capitale des rois berbères de Masaesyles, dont le territoire s'étend jusqu'au Maroc oriental, devient alors celle de Numidie.

203 à 148

Règne de Masinissa. Après sa mort ses fils composent avec les Romains.

De 111 à 104

Jugurtha, petit-fils de Masinissa, se rebelle contre les Romains. Après 7 ans de guerre il est mis à mort en 104. Rome installe sur le trône de Numidie des monarques qui lui sont fidèles.

De 46 à 36

Juba roi de Numidie, allié des Pompéens, est battu par César. Une partie de son royaume est annexée et devient la Province Africa Nova. Le reste est donné au roi de Maurétanie. Mais le nord de Cirta (Constantine) est attribué à un homme d'affaires campanien Sittus, ami de Cesar, qui le transforme en un domaine.

Fin 36

Octave met un proconsul à la tête le l'Africa, réunie en une seule province, la Proconsulaire capitale Carthage.

25

Octave annexe la Numidie.

 

Les ruines de Timgad (cliquez pour agrandir)

 

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3 . L'Empire romain après Jésus Christ 

 

 Après Jésus Christ

 

L'Algérie se romanise et devient le grenier à céréales de Rome. Villes principales : Timgad, Tipasa, Tébessa, Hippone (Bône puis Annaba), Lambèse.

44

La Maurétanie est divisée en deux provinces impériales: la Maurétanie Césariene (capitale Césarée : Cherchell) et la Maurétanie Tingitale (capitale Tanger). L'est de l'Algérie est rattaché à la province pro consulaire d'Afrique.

IIe siècle

Pour se protéger des raids de tribus nomades, construction  d'un système de fortifications appelé limes en bordure du Sahara.

IIIe siècle

Apogée de l'Afrique romaine.

IVe siècle

Les légions romaines, appelées à défendre Rome, se retirent de Numidie qui se déclare pour un temps indépendante sous la pression du mouvement donatiste. La population berbère latinisée, tôt convertie à la religion chrétienne, se rallie massivement à cette secte chrétienne persécutée par les autorités romaines (dont la religion chrétienne est la religion officielle). Les tribus berbères des montagnes non latinisées, continuent à résister.

396

Saint Augustin (né en 354) devient évêque d'Hippone.

429

Début de l'invasion des Vandales qui établissent un royaume sur la bande côtière. Saint Augustin meurt pendant le siège d'Hippone. Des principautés berbères indépendantes se constituent à l'intérieur.

533

Les Vandales sont chassés par l'empereur byzantin Justinien. Sa conquête se limite à l'est du pays..

 

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4 . Les dynasties musulmanes du Moyen Age 

 

647

Premiers raids arabes. L'empire s'effondre.

680

Début de la conquête arabe. Résistance dans les Aures de deux chefs berbères : Kusayla et la Kâhina (reine des Djaroua). Les Arabes atteindront l'Espagne en 710 (88 ans après l'Hégire).

Début VIIIe siècle  

Soumission des berbères. Islamisation puis arabisation. Le pays devient une province placée sous l'autorité des Omeyades.

VIIIe après 740

Les berbères se dressent contre l'autorité califale. Le pays se morcelle en émirats indépendants ; certains prêteront allégeance au calife de Cordoue. Plusieurs dynasties musulmanes d'origine berbère : les Kharedjites (740 hauts plateaux), les Rostémites (777 Tiaret) ou d'origine arabe : les Aghlabites (750 Est de l'Algérie et Tunisie) se créent.

Xe siècle

Installation de nouvelles dynasties arabes comme les Fatimides (910 à 973 : Tiaret), ou  berbères comme les Zirides (972-1167 : Est de l'Algérie et Tunisie et les Hammadites (1015 partie de l'Algérie).

XIe siècle

Les Almoravides, dynastie berbère, règnent sur l'Ouest.

 

 

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5 . L'autorité ottomane  

 

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XII-XIIIe siècles

Les Almohades, dynastie berbère venue du Sud marocain, dominent l'ensemble du pays (capitale Tlemcen) jusqu'en 1269. Puis le pays est partagé entre les Mérinides à Fès, les Abdelwadides à Tlemcen et les Hafsides à Tunis.

1450 

La France obtient, moyennant redevance annuelle, la concession de côtes (près de Bône). Cette concession fut confirmée en 1518 et renouvelée à titre exclusif en 1692.

Fin du XVe siècle

Après la reconquête chrétienne de l'Andalousie, l'Espagne occupe plusieurs ports de la côte (Oran, Mers el-Kébir, Béjaïa).

XVI e siècle :

Les frères « Barberousse », corsaires d'origine grecque ou sicilienne, convertis à l'Islam et mandatés par Soliman le Magnifique, chassent les Espagnols de la plupart des ports. Les Turcs  s'installent. Protectorat nominal du sultan de Constantinople.

1518-1541

Régence d'Alger ; expéditions de Louis XIV et de Charles-Quint. Siège d'Alger.

1553

La compagnie marseillaise obtient du dey le droit de pêcher le corail sur la côte. Elle fonde près de La Calle le " bastion de la France ".

1554

Les Abdelwadides sont déposés et Khayr al Din, le plus jeune des frères Barberousse est nommé beylerbey, c'est à dire représentant du sultan en Algérie.

XVII e siècle

La régence d'Alger, état corsaire, est prospère mais connaît à la fin du XVIIe siècle des difficultés économiques croissantes. Le Sud, le Constantinois et la Kabylie échappent au pouvoir de la régence.

XVIe-XVIIIe siècle

les deys d'Alger, quasi-indépendants de la Turquie, pratiquent la guerre de course contre les Européens ; représailles espagnoles 1541, 1774 ; françaises 1665, 1682-83, 1685, 1688.

1714

La France obtient de nouvelles concessions à La Calle, Bône et Collo sur le littoral.

1732

Les Espagnols débarquent au cap Falcon, prennent Oran et Mers El Kébir. Ils s'y maintiennent jusqu'à 1792.

1815

Les États-Unis envoient deux escadres devant Alger.

1816

Une flotte britannico-hollandaise détruit le potentiel défensif d'Alger.

 

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6 . La Conquête française 

 

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1827

Le dey frappe le consul de France Deval d'un coup de chasse-mouches à propos d'une créance restée impayée. Rupture des relations diplomatiques.

14 juin1830

Les Français (37000 hommes) débarquent à Sidi Ferruch.

5 juillet 1830

Prise d'Alger.

1830-1831-1832

Occupation restreinte : Alger, Blida, Médéa, Bône, Bougie, Oran. Résistance de plusieurs tribus habituées à une présence turque très indirecte.

1832

Révolte dans la région d'Oran de Mahi-ed-Din et de son fils Abd-el-Kader. Leur tactique, fondée sur des attaques éclair, rend très difficile l'entreprise de la conquête.

1834

Traité de paix entre les Français et Abd-El-Kader  qui devient souverain de tout l'Oranais (sauf Oran, Arzew et Mostaganem). La Mitidja reste insoumise. Reprise de la guérilla en 1835.

22 juillet 1834

Institution d'un Gouvernement Général des Possessions françaises dans le nord de l'Afrique sous la direction du ministre de la guerre.

1837

Convention de Tafna entre Bugeaud et Abd-El-Kader : celui-ci reçoit les deux tiers de l'Algérie, la France gardant Oran, Arzew, Mostaganem, Mazagran, Alger et le Sahel, Blida et la Mitidja. Prise de Constantine.

1839

Abd-El-Kader décrète la guerre sainte en 1839, il engage une offensive dans la Mitidja.

1841

Le général Bugeaud, nommé gouverneur, arrive en Algérie et étend la conquête vers l'intérieur après beaucoup d'hésitations. Offensive en Oranie.

Juillet 1841

Défaite d'Abd-El-Kader qui se réfugie au Maroc.

1842-1848

Début de la colonisation : création de 35 centres, routes, défrichements. Afflux d'immigrants (200 000). Politique d'expropriation de terres indigènes (non cultivées à cette époque) par ordonnances de 1844 et 1846.

1844

Création des bureaux arabes, dirigés par des militaires, chargés de l'administration de la population musulmane. Ils protègent les populations arabes des exactions des colons.

15 avril 1845

Une partie de l'Algérie (le territoire civil) est assimilée à la métropole. Le reste devient mixte ou indigène.

Décembre 1847

Reddition d'Abd-el-Kader.

1848

La nouvelle constitution proclame que l 'Algérie devient partie intégrante de la France. Les territoires civils forment 3 départements français administrés par des préfets. Les territoires militaires sont dirigés par des militaires.

1848-1852

Relance de l'immigration : immigration des Parisiens. Création de villages départementaux. L'Algérie compte 66 000 français et 65 000 étrangers (Espagnols, Mahonais, Italiens, Maltais, Suisses, Allemands ...).

1851-1858

Création de 68 centres de colonisation. Création de la banque d'Algérie (1851), décret décidant la création d'un réseau ferroviaire (1857).

1849, 1857

Révoltes Kabyles, la conquête s'étend aux oasis : Laghouat 1852, El-Goléa 1891.

1858

Création du ministère de l'Algérie et des colonies. Napoléon III hésite entre l'assimilation et un royaume arabe.

1863

Sénatus-consulte prévoyant l'accession des musulmans à la propriété et la fin des expropriations.

14 juillet 1865

Sénatus-consulte permettant la naturalisation, sur leur demande, des Musulmans et des juifs d'Algérie.

1870

Chute de l'Empire. Politique de colonisation officielle. Appel aux Alsaciens-Lorrains.

Octobre 1870

Loi Crémieux donne la citoyenneté française aux 32 000 juifs d'Algérie et substitue au régime militaire un régime civil.

1871

Révolte du Kabyle Mokrani et du cheik El Haddad rendant possible, par la confiscation des terres, l'installation des Alsaciens-Lorrains. Islamisation et arabisation des régions berbères favorisées par l'administration française. L'Algérie est assimilée à la France.

1873-1879

Création de 126 villages de colonisation.

1881

L'Algérie est déclarée pacifiée. Code de l'Indigénat.

1882

Rattachement à la France, création d'un gouvernement général.

26 juin 1889

Loi de naturalisation automatique des enfants d'étrangers nés sur le territoire algérien (par peur du péril étranger).

1898

Autonomie financière (Jules Ferry). Outre le gouverneur général, l'essentiel du pouvoir est détenu par l'Assemblée des délégations financières des colons, des non-colons et des indigènes musulmans (21 représentants sur 69 membres).

1914-1918

270 000 Algériens de toute confession sont mobilisés. Sujets français, les musulmans, ne peuvent devenir français de plein droit qu'en renonçant à leur statut coranique.

1924

Premiers mouvements nationalistes.

1936

Le projet Blum-Violette qui propose d'élargir l'accès à la citoyenneté française sans contrepartie religieuse se heurte à l'hostilité des colons et de l'Assemblée nationale française.

1938

Messali Hadj, Ferhat Abbas et Ibn Badis réclament la citoyenneté française pour les musulmans.

1942

Débarquement des Alliés.

1943

Manifeste du peuple algérien ; Ferhat Abbas demande l'égalité entre les communautés. Constitution d'une organisation secrète paramilitaire : l'Organisation Spéciale.

8 mai 1945

Une sanglante explosion de violence à Sétif et à Guelma est durement réprimée.

1946

Messali Hadj, fondateur du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), et Ferrat Abbas de l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) demandent l'indépendance.

1947

Nouveau statut de l'Algérie instituant une Assemblée parlementaire algérienne avec un nombre égal de délégués européens et musulmans.

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7. La guerre d'indépendance

2 novembre 1954 : cliquez la photo pour la voir agrandie

 

1954

Des militants du MTLD parmi lesquels Ben Bella, Ait Ahmed, Khider créent un Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) qui devient rapidement le Front de Libération Nationale (FLN).

1er novembre

La Toussaint rouge : début de l'insurrection dans les Aures, 70 attentats, 8 assassinats dont l'instituteur Guy Monnerot et le caïd Hadj Saddock. Effectifs militaires français : 57 000 hommes.

12 novembre

Le président du conseil Mendes France (ministre de l'intérieur François Mitterrand) déclare : "l'Algérie c'est la France. On ne transige pas lorsqu'il s'agit de défendre l'intégrité de la République".

Fin 1954

Effectifs militaires : 76 000 hommes.

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7 novembre 1954 : cliquez la photo pour la voir agrandie

 

25 janvier 1955

Jacques Soustelle est nommé gouverneur-général de l'Algérie.

Février

Edgard Faure succède à Mendes France renversé le 06.

Mai

Effectifs militaires : 100 000 hommes.

Avril

Le FLN participe à la conférence du tiers-monde à Bandoeng.

20 août

Massacres d'Européens et de leurs familles dans 39 localités dans la région de Philippeville dont El-Halia et Aïn-Abid (171 civils dont 1/3 d'enfants). Represailles sanglantes.

30 août

Déclaration de l'état d'urgence dans toute l'Algérie.

Septembre

Dissolution du Parti Communiste Algérien.

30 septembre

L'ONU décide d'inscrire la question algérienne à l'ordre du jour.

Novembre

Création des SAS (Sections Administratives Spécialisées) chargées de regrouper, de protéger et d'administrer les habitants des douars éloignés.

Fin 1955

Effectifs militaires : 160 000 hommes.

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20 mai 1956 : cliquez la photo pour la voir agrandie

 

Février 1956

Guy Mollet remplace Edgard Faure au gouvernement et le Général Catroux, Jacques Soustelle.

6 février

Manifestation des Français d'Algérie lors de la visite de Guy Mollet à Alger. Le Général Catroux démissionne et est remplacé par Robert Lacoste nommé ministre résident en Algérie.

4 avril

L'aspirant communiste Maillot déserte et passe au FLN avec un camion d'armes.

11 avril

Le service militaire est porté à 27 mois, rappel de 200 000 disponibles (classes 1951 à 1954).

22 avril

Ferhat-Abbas passe au FLN.

7 mai

20 fermiers européens sont assassinés.

18 mai

L'ALN (Armée de Libération Nationale) massacre 19 soldats du contingent dans les gorges de Palestro).

Juin

Premiers attentats à la bombe à Alger.

20 août

Le FLN définit sa politique au congrès de La Soummam.

Septembre

Effectifs militaires : 380 000 hommes.

30 septembre

Attentats à la bombe à la Cafétaria et au Milk bar à Alger.

14 octobre

Le cargo Athos en provenance d'Egypte, et transportant une cargaison d'armes destinée à ouvrir un deuxième front à la frontière marocaine, est intercepté.

22 octobre

L'avion conduisant les chefs du FLN du Maroc en Tunisie est détourné sur Alger. Ben Bella, Aït Ahmed, Boudiaf, Khider, Lacheraf sont arrêtés. Conséquences : plusieurs dizaines de Français sont tués à Meknès auMaroc.

2 au 5 novembre

Expédition de Suez.

15 novembre

L'ONU inscrit la question algérienne à son ordre du jour.

13 novembre

Le militant communiste Yveton est arrêté alors qu'il déposait une bombe à l'usine à gaz d'Alger.

1er décembre

le général Raoul Salan est nommé commandant en chef de l'armée en Algérie.

28 décembre

Assassinat du maire de Boufarik, président de l'assemblée des maires d'Algérie, Amédée Froger.

Fin 1956

Effectifs militaires : 325 000 hommes.

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29 janvier 1957 : cliquez la photo pour la voir agrandie

 

7 janvier 1957

Le général Massu, commandant de la 10ème division de parachutistes, est nommé responsable du maintien de l'ordre à Alger. Début de la "bataille d'Alger".

16 janvier

Attentat au bazooka contre le général Salan.

26 janvier

Nouveaux attentats à la bombe au Coq-Hardi, à l'Automatic et à la Cafétéria. Nombreuses victimes.

28 janvier

La grève générale de commerçants arabes de la Casbah d'Alger est brisée par l'armée.

9 février

Deux autres bombes explosent dans deux stades d'Alger bondés de spectateurs.

Mars

Fin de la première partie de la "bataille d'Alger". Bilan : démantèlement du réseau terroriste des poseurs de bombes de Yacef Saadi (qui a réussi à s'échapper), saisie de 87 bombes, 70 kilos d'explosifs. Arrestation du chef  politique de la zone d'Alger : Ben M'hidi (1 des chefs historiques du FLN).

21 mai

Chute du gouvernement Guy Mollet. Arrivée de Maurice Bourgès-Maunory.

31 mai

Le FLN massacre à Mélouza 315 paysans partisans du MNA (mouvement nationaliste algérien) de Messali Hadj.

3 et 9 Juin

Nouveaux carnages à la bombe à des arrêts de bus et au Casino d'Alger.

20 juillet

Ralliement de Si Chérif avec 300 hommes.

Septembre

Messali Hadj lance un appel à la trêve.

24 septembre

Arrestation de Yacef Saadi. Fin de la "bataille d'Alger".

Fin septembre

La ligne Morice, barrière défensive électrifiée de 450 km bouclant la frontière tunisienne est achevée.

5 novembre

Félix Gaillard succède à  Bourgès-Maunory.

Fin 1957

Effectifs militaires : 377 000 hommes.

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14 mai 1958 : cliquez la photo pour la voir agrandie

 

8 février 1958

A la suite de mitraillages d'avions par des combatants de l'ALN depuis la Tunisie, bombardement de Sakhiet-Sidi-Youssef.

15 avril

Chute du gouvernement Félix Gaillard.

28 avril-1er mai

Bataille des frontières : 620 des 800 rebelles venus de Tunisie sont mis hors de combat près de Souk-Ahras.

9 mai

Le FLN annonce l'exécution de trois soldats prisonniers.

13 mai

Manifestation à Alger. La foule envahit le GG (Gouvernement Général). Formation d'un comité de salut public présidé par le général Massu, qui le 14 en appelle au général De Gaulle (allocution de Jacques Soustelle le 17 mai : cliquez pour écouter).

14 mai

Pierre Pflimlin est investi chef du gouvernement (il démissionnera le 28 mai). Salan est nommé délégué général de l'Algérie et commandant en chef.

16 mai

Grandes manifestations de fraternisation franco-musulmane.

1er juin

De Gaulle nommé chef de gouvernement.

4 juin

Tournée triomphale de de Gaulle en Algérie. Le général prononce du balcon du GG le fameux : "Je vous ai compris ! " et " Je déclare qu'à partir d'aujourd'hui, la France considère, que dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants : il n'y a que des Français à part entière".

7 juin

A Mostaganem, de Gaulle termine son discours par "Vive l'Algérie Française ! ".

19 septembre

Création au Caire du GPRA ( gouvernement provisoire de la République algérienne), président Ferhat Abbas.

Septembre

De Gaulle se prononce en faveur du droit des Algériens à l'autodétermination.

28 septembre

Référendum triomphal sur la nouvelle constitution : 98 % de Oui en Algérie.

3 octobre

Lancement à Constantine d'un plan de développement économique de 5 ans.

23 octobre

Lors d'une conférence de presse, de Gaulle propose la "paix des braves" aux rebelles. Le FLN refuse.

12 décembre

Départ du général Salan remplacé par le général Challe. Nomination de Paul Delouvrier.

21 décembre

De Gaulle est élu président de la république.

Fin 58

Effectifs militaires : 400 000 hommes.

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30 août 1959 : cliquez la photo pour la voir agrandie

 

8 janvier1959

Michel Debré premier ministre.

28 mars

Morts d'Amirouche et de Si Haoues, chefs des wilayas III et VI.

4 et 9 avril

Premiers attentats FLN en métropole.

29 avril

De Gaulle déclare "L'Algérie de papa s'est fini".

5 mai

Mort de Si M'Ahmed, chef de la wilaya IV.

Juillet

Offensive Challe dans l'Est Algérois (opération "Jumelles").

27 / 31 août

Lors d'une tournée des popotes, de Gaulle affirme : "Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l'Algérie ! ".

24 août /28 sept.

Activités terroristes en métropole : 82 morts, 168 blessés pour la plupart des Algériens appartenant au MNA.

Sept. / déc.

Offensives militaires en Petite et Grande Kabylie (opération "Pierres précieuses").

16 septembre

De Gaulle propose un référendum pour le droit des Algériens à "l'autodétermination" avec comme choix la sécession, la francisation ou l'association.

Octobre

Massu dit : "La pacification continue", Delouvrier : "Nous nous battons pour une Algérie Française".

Décembre

Echecs de l'ALN à la frontière tunisienne. Il n'y a plus de passages. Le nombre de combattants FLN ne fait que diminuer.

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25 janvier 1960 : cliquez la photo pour la voir agrandie

 

19 janvier 1960

Le général Massu est muté en métropole pour avoir critiqué les intentions de de Gaulle.

24 janvier

Début de la semaine des barricades ; Échanges de tirs avec les gendarmes mobiles (22 morts, 150 blessés).

1er février

Reddition des insurgés.

24 février

Découverte du réseau Francis Jeanson en faveur de la rébellion (les "porteurs de valises").

23 avril

Challe est démis de ses fonctions en Algérie et remplacé par Crespin. Il reste alors 22.000 combattants ALN contre 46.000 en mai 58.

3 / 5 mars

Tournée des popotes, de Gaulle insiste sur la nécessité d'une victoire complète et le droit de la France à rester en Algérie, mais il évoque également une "Algérie algérienne liée à la France". Il renouvelle son offre de négociations.

10 juin

De Gaulle reçoit à l'Elysée le chef de la Willaya IV Si Salah, prêt à déposer les armes et à négocier la paix, mais finit par privilégier le GPRA. Si Salah et presque tous les participants à cette réunion secrète seront éliminés par le FLN.

25 / 29 juin

Entretiens de Melun avec le GPRA. Échec.

16 novembre

De Gaulle annonce un référendum sur l'autodétermination.

23 novembre

Départ de Paul Delouvrier remplacé par Jean Morin.

9-13 décembre

Voyage de de Gaulle en Algérie : Violents incidents à Alger et Oran (123 morts).

19 décembre

L'ONU reconnait au peuple algérien le droit à l'autodétermination.

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23 avril 1961: cliquez la photo pour la voir agrandie

 

8 janvier 1961

Référendum sur l'autodétermination : Oui 75 % en métropole, 70 % en Algérie.

30 mars

Annonce des pourparlers d'Evian.

11 avril

De Gaulle déclare : "L'Algérie sera un état souverain".

22 / 24 avril

Putch des généraux à Alger (Challe, Jouhaud, Zeller, et Salan). De Gaulle assume les pleins pouvoirs.

Mi-mai

Création de l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète). L'OAS provoque dix-neuf attentats à l'explosif à Alger.

20 mai

Ouverture de la conférence d'Evian.

13 juin

Rupture des pourparlers suite aux divergences sur le sort du Sahara et sur les garanties de la minorité européenne.

Août

Salan dirige l'OAS.

5 septembre

De Gaulle admet qu'une Algérie indépendante et associée à la France, aura vocation à revendiquer le Sahara.

8 septembre

Attentat manqué du Petit Clamart contre le général de Gaulle.

17 octobre

Manifestation pro FLN de 20 000 Nord-Africains à Paris sévèrement réprimée par la police (quelques dizaines de morts).

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 23 avril 1961 : cliquez la photo pour la voir agrandie

 

Janvier/février 1962

Lutte féroce entre l'OAS et les services spéciaux anti-OAS (barbouzes). Série d'attentats de l'OAS en Algérie. Une explosion à la villa Andréa, PC barbouze, fait 19 morts. Attentat OAS à Paris contre André Malraux. Une petite fille de six ans est gravement blessée aux yeux.

8 février

Manifestation anti-OAS à Paris. Huit morts au métro Charonne, 126 blessés chez les manifestants et 140 chez les policiers.

7 mars

Ouverture des négociations d'Evian.

18 mars

Les accords d'Evian sont signés.

19 mars

Cessez-le-feu.

23 mars

Fusillade à Bab-El-Oued, entre l'armée et l'OAS. Le quartier est bouclé et bombardé par les forces de l'ordre.

25 mars

Arrestation du général Jouhaud (n° 2 de l'OAS) à Oran. Il sera condamné à mort en avril.

26 mars

Manifestation européenne à Alger, rue d'Isly, l'armée française tire sur la foule désarmée pour briser la manifestation : 63 morts.

8 avril

Référendum en France sur les accords d'Evian. Les Algériens sont exclus du vote. Le Oui l'emporte à 90 %.

20 avril

Arrestation du général Salan, chef de l'OAS.

Avril

Début de l'exode massif des Pieds-Noirs.

26 avril

Fusillade entre l'OAS et les gendarmes mobiles à Oran.

27 avril

Elimination du Commando Georges (Unité d'élite harquis). Ses hommes sont désarmés et livrés sans protection au FLN. Sur 250, seuls 50 survécurent grace à la Croix Rouge Internationale et à quelques évasions.

Mai

Politique de la terre brûlée par l'OAS à Alger et Oran. Nombreux attentats. Le FLN réplique à Alger.

24 mai

Le Haut tribunal militaire reconnaît qu'il existe des circonstances atténuantes pour le général Salan qui est condamné à la réclusion à perpétuité. De Gaulle dissout aussitôt la haute cour.

17 juin

Trêve à Alger entre l'OAS et le FLN. Les commandos delta de l'OAS évacuent Alger suivis par ceux d'Oran le 28.

1 juillet

Référendum en Algérie pour l'autodétermination.

3 juillet

De Gaulle reconnaît l'indépendance de l'Algérie.

 

 

5 juillet

Indépendance de l'Algérie.

5 juillet

Entre 500 et 2000 Pieds-Noirs sont enlevés et massacrés à Oran sans réaction de l'armée française.

du 19 mars 1962 à fin 1966

En dépit des accords d'Evian, des milliers de Français de souche nord-africaine (harkis, maires, conseillés) sont massacrés avec leurs familles (entre 70 000 et 150 000 victimes suivant les sources). Les autorités françaises présentes en Algérie, furent priées de se claquemurer, de fermer les yeux et de limiter les rapatriements en France. C'est contre les directives officielles que certains officiers intervinrent pour sauver des vies. De même 3000 à 6000 européens ont "disparu" pendant cette période.

 

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8. L'exode des Français d'Algérie

On estime que 50.000 Pieds-Noirs quittèrent l'Algérie pour s'installer en Espagne, 12.000 au Canada, 10.000 en Israël et 1.550 en Argentine. La grande majorité : 1.380.000 (parmi lesquels les plus chanceux des réfugiés musulmans), dont beaucoup totalement démunis, ont rejoint la Métropole. Seuls 30.000 restèrent en Algérie pour quelque-temps encore.

 

Pied-Noir " colonialiste " rentrant en Métropole, fortune faite (dessin d'Or)

 

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9. La valise ou le cercueil

 
 

Dans un article paru sur le site  http://www.algerianie.com/opinions.htm#valise le Général et historien Maurice Faivre a écrit :

" Il faut donc rétablir les faits sur la propagation du cri de guerre (étymologie de slogan) " la valise ou le cercueil ", qui a été diffusé à Constantine dans un tract de 1946, émanant du courant populiste des nationalistes les plus radicaux, dont l'un des représentants. Ben Tobbal, exigeait le rejet des Européens, à l'exception des juifs. Il faisait écho au leader Lamine Debaguine qui avait déclaré en novembre 1942 : " Il faut créer un fossé irréversible entre les Européens et nous. "

En revanche, les nationalistes modérés de l'UDMA et les messalistes du MTLD considéraient les Européens, avant 1954, comme des Algériens appartenant à une patrie commune. La proclamation du FLN du 1er novembre 1954 affirmait le respect de toutes les libertés sans distinction de races et de confessions religieuses. Ce jour-là il y eut peu de victimes européennes.

Cependant, la tendance populiste l'emporta dès le mois de mai 1955 dans le Constantinois, et particulièrement le 20 août, lorsque Zirout Youssef lança des hordes de tueurs dans d'horribles massacres, dans le but de rejeter à la mer tous les infidèles. Cette entreprise de fanatiques fut d'abord condamnée par Abane Ramtiane. Mais en juin 1956, Ahane et Ben M'Hidi appellent à la même violence aveugle, en réplique à l'exécution capitale de deux terroristes. Le mot d'ordre est de " descendre n'importe quel Européen de 18 à 54 ans. Pas de femmes, pas d'enfants, pas de vieux. " En contradiction avec le Congrès de la Soummam, qui avait ouvert la nation algérienne aux autres communautés, le Comité de coordination et d'exécution (CCE) opte en septembre 1956 pour la stratégie du pire. Le mot d'ordre est alors de " tuer un Européen, n'importe quel Européen ". En décembre 1966, 95 Européens sont assassinés et en quatorze mois de bataille d'Alger, le maire, Jacques Chevalier, déplore 314 morts et 917 blessés. L'opinion française se représente-t-elle l'impact de cette tuerie sur une population paisible ? Trois cents et neuf cents sur un million, cela fait 18.000 morts et 55.000 blessés sur la population française d'aujourd'hui .

Malgré l'amélioration de la situation en 1958, le slogan " la valise ou le cercueil " est donc présent dans l'esprit des Français d'Algérie, il est évoqué par les médias comme une menace latente qu'il faut conjurer. Ce n'est donc pas l'OAS qui l'a inventé, même si certains de ses tracts le citent pour engager les Français à résister à la politique d'abandon du gouvernement.
L'OAS interdit même aux Européens de choisir la valise, mais, après la fusillade de la rue d'Isly, cette interdiction ne sera plus respectée par une majorité apeurée.

L'historien Guy Pervillé " ne peut expliquer ni juger l'action de l'OAS isolément de celle du FLN ". A partir du 17 avril 1962, en effet, c'est pour lutter contre l'OAS que le FLN déclenche une série d'enlèvements d'Européens, qui, en fait, n'atteignent pas des membres de l'OAS, bien protégés au centre des villes, mais des colons isolés dans le bled et des habitants des quartiers périphériques où cohabitent les communautés. La découverte de charniers près de Maison-Carrée augmente la peur et incite ces petits Blancs à quitter l'Algérie

Même après les accords Susini-Mostefaï et après le départ pour l'Espagne ou la France des derniers commandos de l'OAS, le FLN prend prétexte de la crainte de l'OAS pour poursuivre les enlèvements tout au long de l'année 1962.

Les quelques Français qui voulaient rester en Algérie en sont partis ensuite en raison des occupations de " biens vacants " ou prétendus tels par des Comités révolutionnaires, et des nationalisations des terres et des usines, conformément au programme autogestionnaire (hélas!) de Tripoli. Seuls sont restés ceux qui comme les moines de Tibhirine, voulaient maintenir le dialogue interreligieux, et ceux qui, à l'instar de la famille Chaulet-Louanchi, avaient pris parti pour la rébellion. Mais certains semblent avoir eux aussi choisi la valise pour éviter le cercueil. "

 

 

 

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10 - Et maintenant ?

Et maintenant ? L'Algérie est devenue indépendante. Tous les Européens et beaucoup de Musulmans ont quitté leur pays de naissance. Inch Allâh , Dieu l'a voulu ! Mais nous laisserons tout de même le mot de la fin au général De Gaule dans un discours d' octobre 1958 :

 

cliquez la photo pour la voir agrandie

 

 

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11 - In memoriam

L'insurrection algérienne a été déclenchée suite aux erreurs politiques du Gouvernement Français.

Les réactions de l'Armée Française ont été souvent très violentes mais il est trop facile de tirer à boulets rouges sur elle, comme le font toujours les médias, sans expliquer pourquoi l'on était arrivé là et sans condamner également les horreurs provoquées par l'autre camp.

Certes,  il y a eu des combats entre soldats. Mais avait-on le droit de s'acharner sur les corps comme le faisait le FLN ? Lorsque l'on fait le décompte des tués au combat dans quel camp place-t-on les partisans de Messali Hadj massacrés par l'ALN, et les victimes de purges internes (malheurs à ceux qui n'étaient pas d'accord avec les directives du GPRA).

Le peuple d'Algérie, Européens et Musulmans, a beaucoup souffert pendant cette guerre. Il y a eu beaucoup, beaucoup trop de victimes civiles.

N'oublions pas les victimes innocentes tuées par l'Armée Française. Mais n'oublions pas également les dizaines, les centaines de milliers de personnes assassinées par le FLN pour ne pas avoir voulu soutenir l'insurrection.

N'oublions pas les tortures et les massacres dans les campagnes : les petits agriculteurs français et leurs familles mais également les habitants des très nombreux douars ralliés à la France.

N'oublions pas les victimes innocentes de bombes. Un poseur de bombes ne se soucie pas de savoir si les futures victimes sont des femmes et des enfants, si elles sont dans le bon ou le mauvais camps, si elles sont européennes ou musulmanes. Son seul but : la terreur et la répression qui s'en suit. Ce n'est pas honnête de condamner aujourd'hui les tortures de l'Armée Française sans condamner aussi les actes qui en étaient la cause.

N'oublions pas les victimes du terrorisme du FLN en France (dont 4.000 musulmans)

N'oublions pas les victimes de l'OAS mais également les partisans de l'OAS victimes de la répression des unités "spéciales" du gouvernement de l'époque (Barbouzes) ou de tribunaux  militaires d'exception.

N'oublions pas toutes les victimes et disparus après le 19 mars 1962 et en particulier les Harquis. Leur volonté de rester Français justifiait-elle d'être massacrés avec toutes leurs familles ? Ces Musulmans fidèles à la France ont été lâchement abandonnés par leur patrie.

Non la date du 19 mars ne peut être célébrée comme la fin des hostilités en Algérie !

  

 

La journée d'hommage aux Harkis est pérennisée : 25 septembre

Les cérémonies commémoratives pour les victimes civiles et militaires d'AFN ont été fixées au 5 décembre.

Participons nombreux à ces cérémonies. Notre lutte contre le 19 mars n'est pas terminée.

Agissons auprès de nos élus contre les appellations de rues " du 19 mars 1962" et contre d'éventuelles cérémonies ce jour là.

 

 

 

 

 

 

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11 - Bibliographie :

Histoire de la guerre d'Algérie de Alistaire Horne (Albin Michel - 1977)

La guerre d'Algérie (Historia magazine)

La fin de l'Algérie française (Historia spécial 424 bis)

CD Rom : l'Algérie Française (Ithaque multimédia)

Histoire de l'Algérie française de C. Leynadier et G. Clausel (Henri Morel, éditeur, 1846)

L'Algérianiste ( Cercle algérianiste, B.P. 213 - 11102 Narbonne Cedex)

Quid (Robert Laffont)

Encyclopédie Encarta

Archives de la Bibliothèque Nationale

Mémoire de la France d'Outre-Mer,édition spéciale 19 mars 1962

 

 

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